Quand je suis arrivé chez les AA, j’étais une jeune pousse frêle dont la racine était exposée à l’air. Je ne cherchais que la survie, mais c’était un début. J’ai grandi, je me suis développé, je me suis aussi replié, mais avec l’aide des autres, mon esprit a finalement pris racine. J’étais libre. J’ai agi, j’ai dépéri parfois, je me suis recueilli, j’ai prié, j’ai agi encore et j’ai compris à nouveau. Au-dessus de mes racines, l’esprit a donné naissance à de grosses tiges saines qui s’élèvent toujours plus haut pour servir Dieu.
Ici, sur terre, Dieu continue de nous offrir sans condition l’héritage de son amour supérieur. Ma vie chez les AA m’a placé « sur une base différente... [j’ai] pris racine dans un sol nouveau » (Gros Livre, p.13).