Il m’arrive parfois de ne pas me rendre compte avant la fin de la journée, au moment de l’inventaire quotidien, que j’ai bavardé dans le dos de quelqu’un et que ces commérages ternissent ma journée. Comment ai-je pu dire de telles choses ? Ces ragots s’insinuent dans la conversation pendant les pauses café ou le repas du midi avec mes associés, ou encore le soir, quand, fatigué de ma journée, je me crois justifié de me faire valoir aux dépens de quelqu’un d’autre.
Les défauts tels que le commérage s’infiltrent dans ma vie quand j’oublie la pratique constante des Douze Étapes de rétablissement. Je dois me rappeler que si j’ai la chance d’être unique, il en va de même de chaque être humain qui croise ma route durant le voyage de la vie. Aujourd’hui, le seul inventaire que j’ai à faire est le mien. Je vais laisser au Juge suprême – la Divine Providence – le soin de juger les autres.