Je me suis battu contre le concept de Dieu durant mes premières années d’abstinence. Les images du passé qui me revenaient étaient lourdes de peur, de rejet et de condamnation. Puis j’ai entendu mon ami Édouard décrire sa Puissance supérieure. Dans sa jeunesse, on lui avait permis d’adopter une portée de chiots, à condition qu’il assume la responsabilité d’en prendre soin. Chaque matin, il découvrait sur le plancher de la cuisine les inévitables « dégâts » de ses protégés. Malgré son mécontentement, Édouard ne pouvait pas se fâcher, car « c’était là la nature des chiots ». Il était d’avis que Dieu considérait nos défauts et faiblesses de la même manière, avec compréhension et compassion. Ce concept de Dieu qu’avait adopté Édouard m’a souvent réconforté dans mon trouble intérieur.
Réflexions Quotidiennes
RÉCONFORT POUR L’ÂME TROUBLÉE (20 octobre)
[17 octobre] [18 octobre] [19 octobre] [20 octobre] [21 octobre] [22 octobre] [23 octobre]
De toute évidence, c’est un dilemme qui jette dans la plus profonde confusion celui qui s’est éloigné de la foi. Il se croit à tout jamais privé du réconfort d’avoir une quelconque conviction. Il ne peut partager la moindre parcelle de certitude ni du croyant, ni de l’agnostique, ni de l’athée. Il est désorienté.
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 33
Copyright © 1991 par Alcoholics Anonymous World Services, Inc. Tous droits réservés.