L’expérience m’enseigne que ma personnalité alcoolique tend à être pédante. Sous le couvert d’apparentes bonnes intentions, je peux me lancer dans des digressions, à la poursuite de mes « causes ». Mon ego prend le dessus et je perds de vue mon objectif fondamental. Il peut même m’arriver de m’attribuer tout le mérite de l’œuvre de Dieu dans ma vie. Un sentiment aussi exagéré de ma propre importance est dangereux pour ma sobriété et pourrait causer beaucoup de tort au mouvement tout entier.
La Douzième Tradition est ma sauvegarde parce qu’elle m’aide à demeurer humble. Je me rends compte, en tant qu’individu et membre des Alcooliques anonymes, que je ne peux me vanter de mes réalisations et que « Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes ».