À l’époque où je buvais encore, j’étais incapable de réagir aux situations de la vie comme le font des gens sains. Le moindre incident me mettait dans un état d’esprit qui me poussait à croire que j’avais besoin d’un verre pour engourdir mes sentiments. Mais comme cet engourdissement n’améliorait pas la situation, je cherchais à fuir encore davantage dans l’alcool. Aujourd’hui, je dois rester conscient de mon alcoolisme. Je ne peux pas me permettre de croire que j’ai recouvré la maîtrise de ma façon de boire, sinon je vais penser que j’ai recouvré la maîtrise de ma vie, et un tel sentiment serait fatal pour mon rétablissement.
Réflexions Quotidiennes
UN VERRE FERAIT-IL DU BIEN ? (18 janvier)
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En revenant sur notre passé de buveurs, nous pouvions démontrer que nous avions perdu le contrôle bien avant de nous en rendre compte, que même alors, boire était plus qu’une simple habitude : c’était en fait le début d’une progression fatale.
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26
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