Quand j’ai touché le fond, j’ai ouvert les yeux et j’ai voulu essayer quelque chose de différent. J’ai donc essayé les AA. Adopter une nouvelle vie dans le mouvement, c’était un peu comme apprendre à faire de la bicyclette : les AA étaient à la fois les petites roues d’appui et la main secourable. Ce qui importait à l’époque, ce n’était pas tellement de recevoir de l’aide, c’était tout simplement de ne plus jamais avoir aussi mal. Mon désir d’éviter de toucher le fond une seconde fois était plus fort que mon désir de boire. Au début, c’est ce qui me gardait abstinent. Mais après un certain temps, je me suis mis à pratiquer les Étapes du mieux que je le pouvais. Je me suis vite rendu compte que mes attitudes et ma conduite changeaient, de façon à peine perceptible parfois. Un jour à la fois, je me suis mis à me sentir à l’aise avec moi-même et avec les autres, et ma souffrance a commencé à s’apaiser. Merci à Dieu pour les petites roues d’appui et la main secourable que j’appelle Alcooliques anonymes.
Réflexions Quotidiennes
TOUCHER LE FOND (16 janvier)
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Pourquoi tant insister sur la nécessité pour chaque membre des AA de toucher le bas-fond ? Parce que sinon, bien peu de gens entreprendront sincèrement de mettre en pratique le programme des AA. La pratique des onze autres Étapes des AA oblige à des attitudes et à des gestes que ne sauraient imaginer la plupart des alcooliques qui boivent encore.
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26
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